Maïs
, une culture humble, subit une transformation remarquable en laboratoire : les scientifiques utilisent son amidon pour créer un matériau magique qui pourrait remplacer les plastiques traditionnels :
acide polylactique (PLA)
Ce bioplastique, essentiellement « cultivé » dans les champs, remodèle tranquillement notre relation au plastique.
Processus de recyclage du PLA
La naissance de
acide polylactique (PLA)
Cela ressemble à une course de relais parfaitement coordonnée : l’amidon extrait du maïs est d’abord décomposé en glucose, puis fermenté par des bactéries lactiques pour produire des monomères d’acide lactique. Ces monomères sont ensuite liés chimiquement en polymères à longue chaîne. Il faut environ 2,5 kilogrammes de maïs pour produire 1 kilogramme de PLA, avec des émissions de carbone environ 60 % inférieures à celles des plastiques traditionnels. Plus remarquable encore, les produits PLA usagés, dans des conditions de compostage industriel, peuvent être « digérés » par des micro-organismes pour être transformés en dioxyde de carbone et en eau, complétant ainsi un cycle naturel.
Tableau du cycle écologique de l'APL
L'acide polylactique (PLA) brille dans le
domaine médical
:les sutures résorbables en PLA disparaissent naturellement après la cicatrisation de la plaie, et les implants orthopédiques se dégradent progressivement à mesure que l'os se régénère.
Impression 3D
Les passionnés l'adorent aussi : lorsqu'il est chauffé, il est aussi mou qu'une pâte ; une fois refroidi, il durcit comme de la pierre. Aujourd'hui, le PLA est l'encre verte de choix pour 35 % des imprimantes 3D de bureau dans le monde.